D'elles...

Je me demande...

J'essaie de comprendre...

Je n'envisage rien, juste chercher des bribes de clarté, des idées, des pensées. Comprendre, apprendre encore, toujours, entendre de nouveau comme au premier jour. Croire surtout... croire sans foi stupide, juste une foi d'une belle naïveté. Encore une fois, par pitié, renaître peut-être encore... ne point renoncer, ne pas trop sombrer.

Elles ont perdu leurs ailes. Si tant elles en avaient. Se sont brulées, immolées, sur l'autel d'un Dieu égoïste, leurs épaules écrasées par un soleil fallacieux, un démiurge hideux.

C'est si triste, si misérable. Et quand j'y pense, si prévisible. Je n'aime pas dire cela, le conscientiser, mais pourtant...

Elles ne sont que passé maintenant. Qu'un présent non né, qu'une suite avortée.

Elles ne sont que pensées rayées, souvenirs éraflés ; touchés sans peau, juste éthérés.

Elles flottent, dans le bourbier de ma mémoire, dans le bourbon au fond du verre.

Sordides poupées, maléfiques beautés.

Elles... moi... le nous en écorchure, la plaie d'un linéaire déchiré.